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An mil
Le mobilier :
..........Le mobilier céramique : fragments d'une dizaine de trompes d'appel, et de pots, ne permettait d’envisager que des fourchettes larges allant de la fin du Xe siècle jusqu’au début du XIIIe siècle. On pouvait également noter la présence de deux sifflets ou appeaux en os, d'une perle cannelée en verre bleu, non datable.
..........Deux monnaies indiquèrent d'abord que ces aménagements avaient été réalisés durant la première moitié du XIe siècle : une monnaie d'Othon I/II (Pavie 962-967) légèrement élimée, et une monnaie d'Herbert comte du Mans (Le Mans 1014-1035) en très bon état de conservation
..........La datation au radiocarbone de la couche de cendres, témoin de la dernière cuisson, est comprise entre 897 et 1021. Celle d'un os de faune (première couche d'occupation qui scelle la fin des travaux de construction de la tour) est comprise entre 893 et 1018.
Fragments de pot
...........L'équipe organisée autour d'Almudena Arellano (Musée de Préhistoire de Menton) et de Francesca Zappieri (Università degli Studi, Roma) a relevé une "distorsion entre l'image renvoyée par le mobilier, qui reflète immanquablement une petite élite rurale, et les pratique bouchères des remblais de comblement qui tendent plutôt à renvoyer l'image d'une condition plus ordinaire". En effet il y a une surreprésentation du bœuf, alors que la plupart des sites contemporains attribués aux élites présente une proportion de porcs plus élevée, or c'est ici l'espèce la moins fréquente.
Fragments d'une trompe d'appel en céramique
Perle en verre bleu
Un sifflet ou appeau en os
Monnaie d'Othon I/II
Stries de boucherie sur une mandibule de boeuf
Monnaie d'Herbert comte du Mans